Nature et Patrimoine de Moissat

Le vin

Rappel du passé vigneron de Moissat ou pratiquement chaque famille fabriquait son vin. Aujourdhui seules quelques vignes sont travaillées. Les forts, hauts lieux de la fabrication du vin (de la bacholle au tonneau), lieu de vie et de rencontres sont devenus bien calme........


Moment de repos
Moment de repos :

Pause réconfort pour le "bertier"


Vendanges aux vignots 1944
Vendanges aux vignots 1944 :

Petit moment de repos en attendant de charger les bacholles pleines dans le tombereau   On reconnaît (de gauche à droite) : Baptiste Blateyron, Gabriel Pinet, Jeanne Lamaison, Marinette Debeuf, Marcel Debeuf, Emilien Denis, Pierre Lamaison, Henriette Chaufour, Jeanne Blateyron, Mélanie Pinet Les bacholles, dont les poignés étaient appelées, les « cornards » proviennent probablement de chez Artaud tonnelier à Billom

 


Vendange et chasse dans la famille Jury-Romeuf en 1947


Vendanges dans la famille Romeuf Jury en 1948


Le chien vendageur
Le chien vendageur :

  Vendange dans la famille Gauthier Reignat (1940)  

Les bacholles sont remplies, les ramasseurs de raisin ont fini leur tâche. Le chien « Toto », qui prend un air sévère uniquement pour la photo, fait bonne garde sur la récolte. Les bacholles vont être acheminer vers les caves pour que leur contenu soit passé au fouloir.

 


Vendanges dans les années 50
Vendanges dans les années 50 :

    Vendanges  pour la famille Dalbignat le boulanger de Moissat-bas. Le cheval est toujours utilisé pour tirer le tombereau dans lequel sont placées les bacholles. On remarque que cette vigne utilise la technique des échalas sur lesquels sont attachées les branches porteuses de grappes                 


Dans la cave avec F Jury, F Escuit, F Romeuf, Léa Jury-Mouly et ses enfants  en 1957


Vendange chez Baptiste Sarre
Vendange chez Baptiste Sarre :

De gauche à droite: Marius Ducher,Jean Marie Peyron, Sophie Pinardel, Yvette Ducher, Roger Pinardel, Robert Boittelle,Marie Ducher, Baptiste Sarre


Le fouloir
Le fouloir :

Passage au fouloir chez Baptiste Sarre

Le contenu des bacholles transite par le fouloir, pour éclater les grains de raisin, puis est mis dans les cuves généralement en bois,(certaines sont en ciment) dans lesquelles aura lieu la fermentation alcoolique Ici (rue du château) le fouloir est entraîné grâce au motoculteur de F. Romeuf. Restait à celui ci la charge délicate de maîtriser les envies d’indépendance de la courroie. Sur la photo se trouvent Baptiste (Jean Marie) Sarre, Roger Canet, Louis Ducher et M Likowski  

  


Le pressoir
Le pressoir :

Maurice Jaffeux au pressoir (1970) Photo Marc Prival

A l’achèvement de la fermentation alcoolique dans la cuve, on procède à l’écoulage de celle ci qui marque la séparation du jus et du marc. Le marc sera alors pressé pour donner le vin de «  pressoir ». Derrière le pressoir on remarque l’Estre, avec l’entré de la cave sous les escaliers, typique des maisons  Moissadaires


Le pressoir de Moissat Haut


L'alambic à Moissat haut
L'alambic à Moissat haut :

L’alambic (1980) 

 Après son passage au pressoir le marc est remis en bacholle pour être amené à l’alambic lorsque celui ci s’installe au village . De la distillation sera issue l’alcool que l’on appelle marc de raisin ou gnôle . Ici l’alambic de Mr Tantot (de Gagnat) est installé sur la petite place début du chemin de Racoi à Moissat haut. Sur la photo on reconnaît René Puyfouilloux , George Serres, Gérard Lageyre, et Mr Tantot


Une partie du fort de Moissat haut
Une partie du fort de Moissat haut :

 A l'origine lieux de protection et de défense, les forts se sont transformés en locaux aux activités dédiées au vin. Aujourd'hui un producteur installé au fort de Moissat haut, Jean Dubien, commercialise sa production sous l'appellation « la cave à Janot »

 

 


Entrée du fort de Moissat haut
Entrée du fort de Moissat haut

L'intérieur du fort de Moissat haut
L'intérieur du fort de Moissat haut