La batteuse chez Mazet métayer aux domaine des Barguéres. La batteuse, positionnée proche des gerbes stockées en pignon, est actionnée par la locomobile. Les batteuses se déroulent au mois d'août et septembre et réunissent un nombre conséquent d'habitants du village car le besoin de"bras" est important. Les repas sont pris en commun et sont l'occasion de moments conviviaux.
Les Barguéres sont à cette époque la propriété de la famille Lavadoux habitant au "chateau" de Moissat-haut
Les gerbes sont chargées dans la batteuse. Le "chargeur" approche les gerbes, le" coupeur" coupe les liens de la gerbe et l' "engreneur"met les tiges dans la batteuse, batteuse qui va séparer le grain de la paille. La paille sera mise en meule et servira de litière pour les bêtes.
Le grain est recueilli sur le côté de la batteuse et mis en sac. Les sacs pésent environ 80 kg et souvent sont montés à dos d'homme dans les greniers. Cette scéne se déroule rue du Moustier face à la maison de Fernand Genillier dit "Brosco"
Aprés avoir moissonné, les gerbes sont mises en pignon, en attendant la batteuse. Le pignon a une hauteur de 6 à 7 mètres. L' homme positionné au milieu de l'echelle, sert de relais. Il attrape la gerbe au vol sur sa fourche et la propulse au sommet du pignon, ou une personne la met en place.
Comme la moissonneuse, elle fauchait les tiges des céréales, mais de plus elle permettait de les lier automatiquement en gerbes. Celle ci était entassées en meules de façon à assurer le séchage des épis pendant plusieurs jours avant le battage qui se faisait à poste fixe.
Sur la moissonneuse, au centre se trouve Fernand Romeuf, le père de mme Canet
L'effort de traction était tel que deux chevaux étaient necessaires. Maurice Heyraud à la Martre
Le foin une fois étalé et séché est mis en andains à l'aide de la râteleuse. Les andains disposés en lignes parallèles facilitent le ramassage ou la mise en petite meules (famille Ducher1950)
Le cheval est attelé prêt à tirer le char pour aller chercher le foin coupé et séché précédement (famille Jaffeux 1946)
Les vaches sont misent au joug pour tirer le char que l'on voit au dernier plan. Au premier plan un brabant de marque Melotte.
A gauche sur la photo Joseph Nugeyre (père de madame Coutel)
Les vaches équipées d'"émouchettes" tirent le tombereau auquel est accroché le brabant ayant servi aux labours. (famille Jaffeux Moissat bas))
Famille de madame Canet. Un petit air d'Angélus!
Terrain situé sous le chemin du cimetiére appartenant à l'époque au "chateau"
Les boeufs ou les vaches de trait étaient "chaussés" de fers. Certaines laitiéres en délicatesse avec leurs sabots, en étaient également équipées. La pose se déroulait au travail ou, maintenues debout par des sangles elles" offraient" leurs pieds au maréchal ferrant afin que celui ci ajuste et fixe les fers sur les onglons.
Sur la photo prise aux entraves de Moissat haut, on reconnait à gauche Marcel Ducher et à droite Louis Ducher