En compagnie d'un guide, découverte de diverses facettes de notre environement patrimonial proche.
Après notre repas annuel (16 novembre 2019) qui cette année s'est tenu à l'Auberge des Roux à Pasliére, J N M avait prévu une visite du conservatoire du savoir faire, géré par l'association des vieilles lames. Savoir faire portant sur les gestes et outils de la coutellerie qui sont inscrits dans les gènes de cette région du Livradois Forez
Parmi les nombreuses activités de cette associations ( http://vieilleslames.fr/) *** la recherche d'outils anciens et de machines mues par la force hydraulique ou humaine occupe une grande place. A la "grande époque" on comptait alors dans la région de la montagne Thiernoise un peu plus de 1200 ateliers "paysans", fermes, locaux de particuliers, ou l'on pratiquait une activité de coutellerie. Ce sont principalement les outils que l'on trouvait dans ces lieux qui font l'objet de l'exposition.
*** En cliquant sur ce lien, sur la page conservatoire vous pouvez visionner la vidéo tournée par WEB TV Livradois Forez qui relate les activités de cette association.
Ci dessous quelques photos de notre visite
Pour la troisième fois, les membres de l'association « Nature et Patrimoine de Moissat»* ont suivi Jeanne Bory à la découverte de la flore locale.
Après la forêt de la Comté et les rives de l'Allier à Font Crépon parcourues les années précédentes, cette année ( juillet 2017), Jeanne nous a convié à la découverte de la flore spécifique des tourbières sur le Cézallier. Rendez vous à Jassy pour, quelques kilométres plus loin se retrouver sur les rives du lac de Roche Orcines (Saint Alyre és Montagne). Le paysage du Cézallier est majestueux et nous rappelle que nous appartenons à la nature et non l'inverse. Mise en bouche avec l'exploration des rives la Couze d'Ardes naissante et de son relief « accidenté ». La « leçon de choses » se poursuit sur les bords du lac lui même.
Aprés une halte réparatrice et pleine de bonne humeur grace à la truffade de l'auberge des Diablaires à Compains, notre guide nous emméne au lac de Bourdouze. Jeanne nous nome toutes les fleurs et plantes rencontrées, noms que nous mémorisons, croyons nous, pour nous apercevoir que nous en avons oublié la plus part dans le ¼ d'heure suivant. En fait cela a peu d'importance car nous demanderons à redoubler l'année prochaine, avec la même professeur bien sûr.
* https://nat-et-pat.blog4ever.com/
La naissance de la Couze d'Ardes
Et ses abords "tourmentés"
En route pour les rives du Lac de Bourdouze
Et la Droséra objet de beaucoup de fantasmes
Et pour conclure la journée un rafraichissement salvateur
Le petit mot de notre guide Jeanne Bory
Prospection autour du lac de Roche Orcines commune de Saint Alyre de Montagne, où l'on a observé l'Arnica, l'œillet, le Scrophulaire, la Gentiane jaune. Ensuite direction du lac de Bourdouze (lBourdouze qui signifie boueux). Là nous découvrons la Droséra, plante carnivore, et le Canneberges plante emblématiques des tourbières tout comme la Ligulaire de Sibérie relique de l'ère glaciaire.
Rendez vous pour la prochaine sortie du coté de Picherande avec au programme tourbière et flore des pentes du Sancy
De G à D et de Haut en Bas :
Parnassie des marais; Euphraise élégante
Droséra et Canneberge(baie); Grande Astrance
De G à D et de Haut en Bas :
Œillets des Rochers; Gentiane Jaune
Sortie du lac de Roche Orcine; Grande Astrance
LES ENFANTS ET LA NATURE
Pour les temps d’activités périscolaires (TAP), Perrine MENADIER, animatrice, a contacté notre association Nature et Patrimoine afin d’offrir aux enfants, lors des deux derniers mardis de juin 2016, une activité liée à la nature, et qui soit concrète.
J’ai proposé un « travail » sur la richesse botanique des environs immédiats de l’école. Entre les tilleuls en fleurs peuplés d’abeilles, la vesce cracca (dont le nom leur a plu !), près du terrain de foot, et l’abondante flore (souvent méconnue) des lisières de terre cultivée en contrebas du talus, nous étions gâtés ! Nous avons découvert la grande ortie qui pique, le lamier blanc (fausse ortie toute douce), des mourons rouges et bleus, la potentille rampante, une grande berce plus haute qu’eux, le trèfle rampant, le liseron des haies, le coquelicot (connu de tous) et tant d’autres. Cueillette pour les parents et cueillette à faire sécher pour l’herbier nous ont bien occupés.
La semaine suivante la distribution à tous des photocopies de notre herbier, et un travail d’estampage de feuilles (tilleul et érable de la place) ont terminé l’intervention.
Ils ont dit « on recommence l’année prochaine ? »
Madeleine JAFFEUX
Le 13 aout rendez vous à 9h30 à la sortie de Fontcrépon, avec Jeanne Bory notre guide. Beau temps, bonne humeur, environnement superbe.
Une vue exceptionnelle sur la chaine des dômes, les Sancy, le Cézallier
Jeanne nous explique pourquoi la Dipsacus Fullonum est appelée "Le Cabaret des Oiseaux"
Notre "éducation" continue avec entre autre la carotte sauvage et les diverses orties identifiables par la forme de leurs feuilles et qui sont plus ou moins agressives. Une erreur d'identification sera vite sanctionnée lors de l'épreuve du "toucher"
Direction les berges de l'Allier en empruntant la route du domaine de Sarlant, avec toujours un décor fabuleux. Le village visible dans le creux est Saint Yvoine de l'autre coté de l'Allier.
Avant d'emprunter le chemin qui nous mènera sur les berges de l'Allier 100m plus bas, vue sur Montpeyroux et son donjon
Les observations sont de plus en plus précises et la loupe est nécessaire. Petite curiosité, sur le chemin bordé d'un coté par l'Allier et de l'autre par la voie de chemin de fer (le cévenol) on peut trouver des plantes moins "locales", leurs graines ayant été apportées par les trains de passage.
Après deux heures de marche studieuse nous nous retrouvons à Montpeyroux pour la pose ravitaillement sous les tilleuls (bravo Jean Noël) de la terrasse du café du Donjon. Rendez vous est pris avec Jeanne Bory pour une ballade commentée dans les tourbière du Cézallier.
Dimanche 14 juin, rendez vous à Villeneuve-Lembron avec monsieur Roland Pont président de l'association Castrum Puy de Dôme.(association dont l' objet est d'étudier, de faire connaître, d'œuvrer à la conservation du patrimoine artistique et monumental, plus particulièrement celui de la période médiévale, dans le département du Puy-de-Dôme)
Villeneuve (ville neuve) comme son nom l'indique est issu d'un "incastelleamento" c'est à dire une entreprise de peuplement, à la suite d'un partage du territoire de Mareugheol qui fait partie du domaine des comtes d'Auvergne. Le comte d'Auvergne confie alors à un de ses proches serviteur, homme de confiance, le soin de défendre une " ville neuve de Mareugheol". Le donjon est la marque de la volonté du comte de défendre ses intérêts.
A cette tour de chevalier de Villeneuve dont la fonction était beaucoup plus militaire que résidentielle étaient associé un logis (disparu) et une enceinte dont il reste quelques vestiges. A noter que cette tour du XI éme siècle est pratiquement la seule (en France) encore visible et en bon état.
Vue générale de l'hôtel d'Aureilhe avec en arrière plan, le haut de la tour (repérable par la bannière positionnée à son sommet.)
Au départ de la visite de la tour il nous faut emprunter un escalier étroit et de hauteur de marche "non standard" taillé dans le mur d'une épaisseur impressionnante. La tour haute de 20 mètres comporte 7 niveaux accessibles par des échelles de meunier.
Au fur et à mesure de l'ascension, Alicia notre guide nous dévoile les secrets de ce lieu d'un abord austère et qui interroge sur la façon de vivre des occupants de l'époque.
Le confort se réduisant à la présence de niches creusées dans les murs permettant de recevoir les moyens d'éclairage de l'époque et d'une petite ouverture donnant sur l'extérieur. Seul le dernier niveau, équipé d'une cheminée, est à peu prés logeable.
Un dernier effort et après avoir emprunté un passage digne d'une exploration spéléo, nous arrivons sur la terrasse lieu privilégié d'observation, ce qui était le rôle premier de cette tour, et qui offre une vue superbe sur le Lembronnet avec en particulier coté nord les villages de Vodable, d'Antoingt, de Solignat, du Broc.
En contre-bas de la tour le village de Villeneuve-Lembron avec le remarquable "nouveau" château construit vers 1500 par Rigaud d'Aureilhe, maitre d'hôtel de quatre rois de France et devenu baron de Villeneuve. Ce château est aujourd'hui propriété de l'état.
Coté ouest l'original clocher de l'église de Villeneuve-Lembron
Nous quittons la tour pour nous rendre à l'hôtel d'Aureilhe que l'on peut dater de 1400 environ quand le château passe à Jean d'Aureilhe. Ce bâtiment prend place de l'ancien logis, plus grand il posséde trois niveaux et déborde de l'enceinte primitive.
L'accès à l'hôtel d'Aureilhe se fait par un remarquable escalier à vis en chêne dont les marches portent les traces des innombrables passages accumulés au cours des siècles.
La visite de l'hôtel se poursuit toujours sous la houlette d'Alicia et de Roland Pont. Seule la salle du deuxième niveau avec en particulier une cheminé remarquable se visite.
Fin de la visite. Nous quittons Villeneuve-Lembron et toujours accompagné et guidé par Roland Pont nous nous rendons à quelques kilomètre de là au village Mareugheol connu pour son remarquable fort villageois datant de la fin du moyen âge. Ce fort, un quadrilatère avec à chaque coins ses quatre tours toujours visibles, avait pour mission la protection des villageois exposés aux menaces des brigands et autres malfaisants.
Une des deux portes donnant accès à l'intérieur du fort
L'église de Mareugheol située à l'intérieur du fort
Habitat et ses ruelles étroites au sein du fort
Remerciements à Alicia, notre guide, pour ses explications souriantes lors de la visite du vieux château d'Aureilhe et à Roland Pont, président de l'association CASTRUM du puy de Dôme, pour avoir consacré une partie de son temps à organiser cette journée et pour nous avoir accompagné tout au long de celle ci.
- Le vieux château d'Aureilhe se visite sous la houlette d'Alicia du 5 juillet au 31 Août.
- Le texte accompagnant les photos de notre visite est "fortement" inspiré par la brochure "Le Vieux Château De Villeneuve-Lembron" édité par le Centre d'Etude des Châteaux-Forts de Strasbourg et dont l'auteur est Charles-Laurent Salch.