Sortie LPO à Vialle
Samedi 12 octobre 9h00 nous retrouvons à Luzillat Pierre notre guide de la section LPO de Thiers.
Nous le suivons (en voiture) jusqu'à Vialle point de départ de notre périple ornithologique. Vialle se situe à la confluence de La Morge et de L'Allier, c'est donc principalement des oiseaux "aquatiques" qui devraient être l'objet de nos observations.
Les premiers froids automnaux sont là et la pluie, un classique des sorties LPO de l'année 2013, vient compléter le sombre tableau météorologique . Il serait paradoxal pour des oiseaux aquatiques, que la pluie ôte à ceux ci le goût de se mouiller les plumes, mais sait on jamais!
"Courageusement" nous décidons de maintenir notre ballade. Nous franchissons la Morge, dont notre guide nous détaille les composants de la ripisylve et de son rôle important sur la qualité du milieu (érosion, pollution), avec les conséquences que cela entraine sur la flore et la faune de la zone.
Premier site d'observation, une boire au fond de laquelle (merci la longue vue de Pierre) un héron parfaitement immobile se tient prêt à "cueillir" batraciens ou poissons passant à porté de son bec. Un éclair bleuté traverse alors notre champ de vision, c'est le premier passage d'un des habitants du lieu, le martin-pêcheur qui nous honorera de sa (furtive) présence tout au long de notre périple. Les grandes aigrettes sont également présentes et à notre approche prennent leur vol avec de profonds et fermes battements d’ailes.
Quelques centaines de mètres plus loin nous nous retrouvons sur les berges de L'Allier. Notre présence semble déranger un couple de colvert qui va se poser un peu plus bas. Les cormorans volent au dessus de nous avant de se poser sur les arbres pour sécher leur plumage, plumage non perméable qui facilite la pénétration dans l'eau de ce "grand" pêcheur, mais l'oblige à des haltes "séchage" ailes écartées. L'un d'entre nous voyant le regard bienveillant porté sur un des ses concurrents halieutiques est prit de tremblements.....
Notre guide dont les qualités auditives paraissent hors normes, du moins aux profanes que nous sommes, détecte et surtout identifie les chants (cris) des oiseaux présents autour de nous, mais cachés dans les feuillages. A défaut de voir ces discrets individus, nous apprenons à les connaitre (reconnaitre) grâce aux explications illustrées de Pierre. La bergeronnette grise à longue queue, d'abord auditivement identifiée, se laissera quand même admirer sur les galets de la rive opposée.
Plus avant dans notre parcours, un pic épeiche joue à cache cache avec nous mais néanmoins se laisse admirer. Il est plus facile de photographier l' habitat que le locataire de l'habitat du pic, qui a tendance à choisir les troncs malades plus tendre et avec nourriture "intégrée"
La pluie redouble, le froid se fait plus mordant, retour au camp de base, accompagnés par la sentinelle des bois, le geai des chênes et son chant caractéristique, avec comme cadeau d'adieu un dernier passage du martin-pêcheur sur la Morge.
Ci dessous la photo des divers oiseaux observés
Le Marin pêcheur
La grande aigrette
Le pic épeiche
Le Héron
La bergeronnette grise
Le geai des chênes
Crédit photos: nundafoto, wiki, Fabrice gay, moineaudeparis