Le trésor de la cathédrale
Alors qu’une vague de vols d’œuvres religieuses sévissait, le chanoine Crapelet, archiprêtre de la cathédrale, avait, dans les années quatre-vingt, rassemblé à Clermont-Ferrand, plusieurs objets d’art appartenant aux églises du diocèse afin de les protéger. La cathédrale parut alors le meilleur endroit pour abriter ce précieux dépôt et permettre aux fidèles et autres visiteurs de le contempler. Un contrat passé en 1979 entre l’Etat et l’archiprêtre fixa les conditions d’accueil et de sécurité, chaque objet restant la propriété de l’église ou de la communauté d’origine. Celle-ci peut à tout moment le récupérer, à condition de lui assurer une protection totale contre le vol. Le Trésor fut ouvert au public en 1980.
Plusieurs Vierges romanes d’Auvergne s’y côtoient : les Vierges de Colamine-sous-Vodable, Saint-Gervazy (retrouvée dans une vente à Madrid en 2000, après sa disparition en 1983), Chalus-Lembron, Roche-Charles. On trouve également, entre autres œuvres remarquables, un Christ roman du XIIe siècle originaire du Cézallier, des éléments d’orfèvrerie du XIIIe au XIXe siècle, parmi lesquels la châsse de saint Laumer de Moissat-Bas en cuivre doré sur bois de 1230, une Vierge à l’Enfant en argent de 1639 provenant du Grand Séminaire de Clermont. Des reliquaires, patènes, calices, et autres bénitiers sont également conservés ainsi que des tableaux et des éléments textiles, chasubles ou étoles.
De la cathédrale de Clermont, on peut admirer treize statuettes en bois doré et polychrome du XVIe siècle représentant le Christ et les douze apôtres, placés à l’origine dans la chapelle saints Crépin et Crépinien, ainsi que des maquettes en plâtre commandées par Viollet-le-Duc, modèles des statues qui figurent sur le portail ouest de la cathédrale. À retenir également, un objet à haute valeur historique et sentimentale : le reliquaire abritant la Sainte Épine qui fut offerte par Saint Louis en 1262, à l’occasion du mariage de son fils dans la cathédrale (scène représentée sur un vitrail du mur nord).
Jacques Baudoin président des amis de la cathédrale
Rendez vous est pris, nous retrouvons Madame Labeille (Conservatrice des antiquités et objets d'art) à l'entrée Nord de la Cathédrale. C'est en sa compagnie que nous découvrons la salle d'exposition ou notre attention est dans un premier temps retenue par les objets issus de l'église de Moissat bas
La chasse de Saint Laumer
Outre la châsse de Sain Laumer se trouve également deux tableaux (les 2 faces d'un même panneau bois) qui ont quitté l'église de Moissat bas pour restauration
l'adoration des bergers, daté du 17iéme siècle
L'autre face du tableau précédent, la resurection.
Un troiséme tableau, Les saints de la compagnie de Jésus présentés à la Vierge, a été retiré de l'église de Moissat bas et est en cours de restauration, mais pas visible à la salle des trésors
Maurice Jaffeux, Guy Moignard, Jean Debeuf, attentifs aux explications de Mme Labeille sur le patrimoine religieux Auvergnat
Nature et Patrimoine au sommet
Après la salle d'exposition nous nous hissons au sommet de la tour de la Bayette (50.7 m d'ascension soit environ 275 marches).
Vue exceptionelle de la capitale Auvergnate, le" jeu" consiste à positionner les endroits que nous fréquentons habituellemnt en tant que piétons ou automobilistes.